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/image%2F0558830%2F20200328%2Fob_66913c_img-4781.JPG "Avec et pour la joie de participer à la reconnaissance des fondements profonds et subtils à la fois, de nous-mêmes et de la nature qui nous entoure.
\" A l'avenir chaque être humain Reconnaîtra en tout être humain L'image de la divinité. Il ne pourra plus exister alors de contrainte religieuse, Et il ne sera pas nécessaire d'en avoir, Car chaque rencontre d'individu à individu Sera en elle-même un acte religieux, un sacrement.\" Rudolf Steiner")
Individu et Communauté
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" L'intention nette de Rudolf Steiner dans tous les chemins qu'il a proposés pour donner une future forme à la société, était de préparer quelque chose de "salutaire dans la structure sociale des hommes." (GA186) Dans la première formulation de la "Loi sociale fondamentale", le salut, la guérison, étaient déjà des concepts marquants ("Le salut (la guérison) d'une collectivité d'êtres humains travaillant ensemble est d'autant plus grand que l'individu revendique moins pour lui-même le produit de son propre travail...") et ils apparaissent aussi plusieurs fois dans les exposés et explications qui suivirent ("Et la guérison n'interviendra dans la vie sociale que lorsque l'homme ne gagnera plus sa vie par son travail mais que la société lui offrira d'autres sources de subsistance.") Pour sa collaboratrice sculpteur Edith Maryon, Rudolf Steiner écrivit un jour cette "devise de l'éthique sociale" sur un exemplaire de son livre Introduction à la tri-articulation de l'organisme social :
Il n'y a guérison que dans la mesure où,
Dans le miroir de l'âme humaine,
Se forme toute la communauté,
Et dans la communauté vit
La force de l'âme individuelle. (GA 40)
A d'autres endroits, Rudolf Steiner attira l'attention sur le fait que dans l'organisation sociale de l'avenir, il ne s'agit aucunement de vaincre l'individualisme humain, mais plutôt de "découvrir" la société dans le Je. (GA 83) La fraternité réelle "salutaire", donc porteuse de guérison (et en ce sens, elle est aussi une impulsion mercurielle-raphaëlique) existe lorsque "un homme vit socialement en lui ce qu'un autre homme vit extérieurement et intérieurement" (GA 238), elle consiste donc en un "transfert" actif dans la situation d'existence et le noyau essentiel de l'autre être humain, un transfert qui devient le fondement d'une nouvelle communauté sociale basée sur le Je et pénétrée d'altruisme. ..../... "
Peter Selg
"Le travail de chacun et l'esprit de communauté
Rudolf Steiner et la loi sociale fondamentale"
Editions Triades