De la communication des grands mystères... et à qui ?

Encore, dans le livre "Le serpent vert" Souvenirs, Margarita Volochina pose une autre  question à Rudolf Steiner. C'était à Cassel en 1909, lors du cycle des 14 conférences sur l'évangile de Jean dans son rapport avec les autres évangiles.

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" Avant cela, j'eus encore un entretien avec Rudolf Steiner. J'ai honte aujourd'hui de l'insolence de mes questions.

" Je ne peux comprendre la raison pour laquelle vous communiquez les grands mystères, par exemple sur les hiérarchies, à des gens qui, ensuite, en discutent autour d'un café et de pâtisseries. Quelque chose du ponde spirituel n'est-il pas perdu ? " (Dans l'Eglise russe, les hiérarchies n'étaient nommées qu'une fois l'an, lors d'un office tout à fait spécial, auquel l'assemblée assistait agenouillée, face baissée.) Rudolf Steiner répondit, avec une profonde gravité, en ces termes : " C'est dans une autre ère culturelle que les vérités que les âmes reçoivent à présentporteront des fruits. L'occultiste doit produire comme la nature produit. La nature est dispensatrice : pour des millions d'oeufs de hareng, un nombre infime d'individus adultes ; tous les autres périssent. C'est un mystère. Et si une moitié d'homme seulement accueille ce que j'ai à donner, je verrai ma mission accomplie. " Et il répéta : "Une moitié d'homme seulement. " Je fus bouleversée par l'expression de douleur avec laquelle il prononça ces paroles. "

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Pour en lire plus... https://www.editions-triades.com/livres/litterature-et-biographies/le-serpent-vert/ ... Page 284, et suivantes !...

De la communication des grands mystères... et à qui ?
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